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FONDATION POUR LA PRÉSERVATION DE LA CULTURE TIBÉTAINE ET POUR LA PROMOTION DE L'ÉCHANGE INTERCULTUREL

 

CELA NE DOIT PAS DEVENIR RÉALITÉ

Il y a cinq ans, le 14e Dalaï-Lama disait : «Dans quinze ans, la culture tibétaine aura disparu si la Chine n'accorde pas l'autonomie aux Tibétains. » Où en est la situation aujourd'hui ? A-t-elle changé ? Les cultures ne sont-elles pas soumises aux changements ? La globalisation n'a-t-elle pas déjà dilué chaque culture ? Voici la publicité d'une agence de voyage :    « Si vous voulez voir le Tibet, et surtout connaître sa culture menacée d'extinction, ne reportez plus votre voyage ! »

Une culture a besoin d'autodétermination, de liberté et d'un sentiment d'unité. Pour que la culture d'un peuple puisse se maintenir et se développer, plusieurs facteurs sont déterminants. Les plus importants sont certainement l'auto­détermination, la liberté et le sentiment d'unité. A cause de l'occupation chinoise, ces conditions élémentaires n'existent plus au Tibet. Le gouvernement chinois essaie systématiquement de supprimer les spéci­ficités tibétaines, ou tout au moins de les mettre à l'index en les faisant passer pour inutiles et superflues. Il utilise pour ce faire des méthodes insidieuses. Une d'elles con­siste en l'immigration d'un grand nombre de Chinois sur le haut plateau tibétain. Cette population ne reçoit pas seulement des avantages économiques du gouver­nement en place, mais apporte sa propre culture, ses propres us et coutumes, ainsi que sa langue et son écriture. Elle remplace petit à petit la population tibétaine et, aidée par les fonctionnaires en place, prend les meilleurs postes, tant dans l'économie que dans la politique. Elle s'octroie aussi les meilleures possibilités de formation. Les Tibétains sont ainsi de plus en plus marginalisés, surtout ceux qui ne veulent pas s'assimiler au mode de vie des Chinois. Dans ces conditions, il devient impossible pour ce peuple de se développer. La ré­signation prend le dessus, et le danger de vouloir fuir le quotidien par les drogues et l'alcool augmente.

La République populaire de Chine à réduit le Tibet de moitié, de la surface jaune foncé à la surface jaune claire (éxépté les partie du Butan, de L'Inde et du Nepal)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carte de Wikipedia

JEUNES TIBÉTAINS SANS PERSPECTIVES D'AVENIR

Tout ce qui est tibétain est déclaré « vieux jeu». Une grande partie du vieux Lhassa

a été détruite pour faire place à des blocs d'habitations chinoises. De nombreux rapports signalent que des valeurs nou­velles sont inculquées aux jeunes Tibétains pour les éloigner de leur culture, leur langue et leur religion. Celui qui s'oppose à la parole du parti unique est marginalisé, emprisonné, battu, voire torturé.

LE TIBET BRÛLE ET LE MONDE REGARDE

Vu sous cet angle, tout ce qui reste aux Tibétains est le désespoir devant un ave­nir sans perspectives. On compte jusqu'à aujourd'hui plus de 100 auto-immolations au Tibet, accomplies pour protester contre la puissance d'occupation chinoise, contre la suppression de la culture tibétaine, con­tre le manque de liberté et de démocratie.

LES ACTIONS DE FPC-TIBET

La Fondation FPC-Tibet a été mise sur pied par des personnes privées et des organisations diverses. Nous agissons de manière informelle, apolitique, avec l'unique but de préserver la culture menacée, et cela hors du Tibet, car il est bien trop difficile d'agir sur place. Les Chinois ont déjà prévu d'ériger des monastères «fac­tices » pour les touristes, mais sans aucune possibilité pour les moines et les nonnes de pratiquer et d'étudier le bouddhisme. D'autre part, quelques endroits authen­tiques, épargnés par la révolution culturelle, sont préservés par les Chinois afin de démontrer aux touristes leur tolérance en matière de religion et de prouver leur respect des biens culturels tibétains - tout ceci après avoir piétiné la culture tibétaine pendant des dizaines d'années. Nous avons déjà atteint plusieurs buts, mais il reste encore beaucoup à faire. La Fondation FPC-Tibet organise un parrainage caritatif et neutre dans le but de maintenir la culture tibétaine et de promouvoir les échanges avec d'autres cultures.

Elle essaie de soutenir financièrement, et avec les moyens à sa disposition, des per­sonnes et des organisations qui aident au maintien de la culture tibétaine. Depuis sa fondation, le 28 février 2011, plusieurs projets ont déjà été réalisés, comme par exemple la contribution à l'espace commu­nautaire pour les étudiants du Collège of Higher Tibetan Studies à Sarah, en Inde. Il est important de soutenir des structures où les gens peuvent se réunir pour main­tenir leur culture vivante. La culture d'un peuple ne se trouve pas seulement dans les musées où on peut l'admirer, mais sur­tout là où elle survient au cours d'échanges dynamiques. Nous soutenons également la bibliothèque de Sera Ngari Khangsten en Inde. Des richesses inestimables de la philosophie bouddhiste y sont conservées, en langue tibétaine, et n'existant nulle part ailleurs. Elles doivent être gardées à tout prix pour le bien de l'humanité. Ce savoir profond concernant l'esprit humain et son fonctionnement commence seulement à être étudié par les scientifiques de notre siècle. D'autre part, pour garder vivant le savoir-faire des peintres de thangkas, des fabricants de tsatsas et de statues, le FPC-Tibet aide un atelier et un workshop en France. La popularité des thangkas et des statues bouddhistes en Occident entraîne malheureusement une perte de qualité. Beaucoup de peintres et de sculpteurs n'ont plus la formation nécessaire pour que leurs objets correspondent aux règles prescrites pour chaque déité. Ils préfèrent fabriquer des statues et des peintures à la va-vite pour les vendre aux touristes à bon prix.

Le FPC-Tibet soutient également des personnes privées, à condition que leurs activités correspondent aux buts de la Fondation. Par exemple, nous aidons une personne au Népal pour quelle puisse continuer ses études en philosophie tibé­taine et bouddhiste ainsi que ses études de langue et d'écriture tibétaines. Un musicien tibétain reçoit notre aide afin d'approfondir ses connaissances dans une école de musique. Cela lui permet d'accompagner et d'immortaliser les poé­sies et chants du yogi Milarepa et du 6e Dalaï Lama, l'Océan de la Voix Divine, Tshangyang Gyatso.

NOUS DÉPENDONS DE DONS

La Fondation FPC-Tibet est reconnue en Suisse comme une organisation caritative et libérée de tout impôt en Suisse (cf. ar­ticle 83 de la Loi sur les impôts du canton de Berne, et article 56 de la Loi fédérale sur l'impôt fédéral direct). Tous les dons volontaires à la Fondation FPC-Tibet peu­vent être déduits des revenus imposables, à condition qu'ils correspondent aux limi­tes imposées par le canton concerné et l'Etat.

FPC-Tibet / SEK-Tibet, Reiterstrasse 2, 3013 Bern                     CCP: 60-610216-8        IBAN: CH73 0900 0000 6061 0216 8                         E-mail: info@fpc-tibet.org,    web: www.fpc-tibet.org